l'histoire de la tunisie avant 1956
Ainsi peut-on distinguer trois périodes en Tunisie : avant l’indépendance, celle de l ’ « Etat hygiéniste gendarme de la santé publique et de la mise en valeur », puis de l’ « Etat-providence colonial » ; après 1956, celle de l’ « Etat-providence national ». L'entrée de la Tunisie en démocratie libère l'histoire, la grande et la petite. Son échec est reconnu officiellement, la politique socialiste abandonnée et Ben Salah désavoué. Bourguiba limoge le Premier ministre Mohamed Mzali et le remplace par Rachid Sfar, ministre des Finances et de l'Économie, pour rétablir les équilibres économico-financiers. En 1963, le Néo-Destour adopte alors le régime du parti unique[14]. Il répond à plusieurs questions soulevées par le peuple et l'opposition, notamment en annonçant une baisse des prix des denrées de base telles que le pain, le lait et le sucre, une libéralisation de l'Internet tunisien ainsi que la cessation des tirs à balles réelles de la part des forces de police. « Officiel – Le gouvernement Jomâa obtient la confiance de l’ANC ». Elle permet d'aborder frontalement, avec force sources, la statue érigée à la gloire de Bourguiba. Il fait adopter le code du statut personnel qui instaure l'égalité juridique entre hommes et femmes.1957 : destitution du dernier bey et proclamation de la République. Ghannouchi nomme par ailleurs des gouverneurs faisant partie eux aussi du RCD. Les nouveaux corps des gouverneurs et des délégués sont créés et les fonctionnaires français sont remplacés par des fonctionnaires tunisiens. « Ennahdha dit non à la dissolution du gouvernement ». La même année, le président Ben Ali, seul candidat à la présidentielle, est réélu avec 99,91 % des voix. « Démission du gouvernement tunisien après la mort d'un opposant ». Le nouveau gouvernement prend rapidement des dispositions destinées à éliminer les séquelles de la collectivisation dans le sens de la réhabilitation du secteur privé et de la redynamisation de l'économie tunisienne, désormais au cœur des préoccupations du gouvernement durant toutes les années 1970, au détriment des préoccupations d'ordre social, culturel ou éducatif. Les années suivantes voient avec peine se concrétiser les promesses d'ouverture démocratique. ». La nouvellecité se développe rapidement devenant l'une des deux grandespuissances de la Méditerranée avec son grand rival romain. En 1962 naît le « socialisme destourien » lorsque le Conseil national du Néo-Destour proclame l'adoption du socialisme. Peu de temps après, la France cède la base, finalement rétrocédée le 15 octobre 1963[13]. Synda Tajine et Monia Ben Hamadi, « Tunisie - Manifestations du 9 avril : Le régime policier marque un retour fracassant ! Un dialogue national s'instaure alors, sous la direction d'un quartet issu de la société civile et dirigé par le puissant syndicat de l'Union générale tunisienne du travail[30]. Les islamistes d'Ennahdha obtiennent une majorité relative (89 sièges sur 217) et concluent une coalition gouvernementale tripartite, rapidement surnommée « Troïka », avec le Congrès pour la République (CPR), un parti de gauche nationaliste (29 sièges), et Ettakatol, un parti social-démocrate membre de l'Internationale socialiste (20 sièges) sur la base d'une répartition des responsabilités : la présidence de la République va à Moncef Marzouki (CPR), la présidence du gouvernement à Hamadi Jebali (Ennahdha) et la présidence de l'assemblée à Mustapha Ben Jaafar (Ettakatol). Noureddine Hlaoui, « La Tunisie humiliée par ses enfants salafistes ». L'opposition et de nombreuses ONG de défense des droits de l'homme accusent le régime de porter atteinte aux libertés publiques. 1911-1921. Un système autocratique est ainsi né. En novembre est organisé en Tunisie le Sommet mondial sur la société de l'information (SMSI) sous égide de l'ONU. Mai: les salafistes radicaux multiplient les coups d'éclats en incendiant des postes de polices et en attaquant des débits d'alcool dans la ville de Jendouba. Au cours des premiers mois de son gouvernement[4], il manifeste au souverain une certaine considération et mène son action gouvernementale dans la tradition de la cour beylicale imposant la délibération des décrets en Conseil des ministres et leur présentation à la sanction du souverain lors de la cérémonie du sceau qui se déroule au palais beylical tous les jeudis. Mais elle s'inscrit au-delà pour couvrir l'histoire du territoire tunisien depuis la période préhistorique du Capsien et la civilisation antique des Puniques, avant que le territoire ne passe sous la domination des Romains, des Vandales puis des Byzantins. Une loi sur les partis politiques est votée en novembre 1988. De sociale, la contestation devient politique.Le 13 janvier, Ben Ali annonce des mesures de libéralisation du régime et s'engage à ne pas se représenter en 2014. L’histoire du théâtre tunisien est indissociable de celle des origines du modernisme tunisien. Les meneurs du mouvement social seront condamnés à dix ans de prison.Décembre 2008 : un diplomate tunisien est condamné par la France à huit ans de réclusion criminelle pour complicité dans des actes de torture. Il se consacre alors à la mise en application de son programme économique et social, fort du soutien total de Bourguiba mais en l'absence de toute forme de contrôle et sans avoir à rendre des comptes. La Tunisie, en 1956, devient un pays indépendant après avoirconnu le protectorat français de 1881 à 1956. L’irruption du théâtre moderne en Tunisie est en effet corollaire du mouvement réformiste qui a empreint le pays dès la seconde moitié du XIXe siècle. Lors de ces manifestations, toutes les classes sociales sont présentes et manifestent leur volonté de voir partir le président en place. Le 16 juin, l'Instance supérieure indépendante pour les élections présente au président de l'assemblée ses propositions pour les dates des scrutins présidentiel et législatif, à savoir le 26 octobre pour les législatives et le 23 novembre pour le premier tour des présidentielles. C'est l'aboutissement des revendications menées par le Destour, un parti fondé en 1920 par le cheikh Talhabi, et plus encore le Néo-Destour, un parti indépendantiste plus radical que le précédent, fondé en 1934 par Habib Bourguiba. À partir du 18 décembre 2010, le pays fait face à une violente crise sociale, à la suite du suicide d'un jeune chômeur, Mohamed Bouazizi, par immolation à Sidi Bouzid. L’histoire de la Tunisie est celle d’une nation d’Afrique du Nord indépendante depuis 1956. Né à Meknès en 1946 au foyer d’un officier de marine, l’historien Bernard Lugan () était lors des événements tragiques d’octobre 1956 en classe de sixième chez les Oratoriens à Meknès-Plaisance, à une dizaine de kilomètres de la ville.Il fut sauvé par son grand-père, un héros de Verdun qui avait heureusement conservé ses réflexes du temps de guerre. Enfin, il déclare que son mandat en cours serait le dernier et qu'il quitterait donc le pouvoir en 2014. A la suite de ces affrontements, la répression contre les islamistes radicaux s'accentue en Tunisie. Caroline Fourest : Lettre à propos de malentendus empoisonnés sur la ... VIDÉO. Le gouvernement se consacre, sous la direction de Bourguiba, à la réalisation de ses programmes relatifs au parachèvement de la souveraineté nationale et à la modernisation de la société. En effet, l'ancienne puissance coloniale conserve cette base navale stratégique pour maintenir son influence sur la rive sud de la mer Méditerranée. La réaction militaire française devant les agissements tunisiens est extrêmement ferme. Les islamistes d'Ennahda obtiennent une franche victoire avec 90 des 217 sièges à l'Assemblée constituante tunisienne, devant le Congrès pour la République (gauche nationaliste, laïque) qui obtient 30 sièges et Ettakatol (gauche), 21. 28 juillet : déjà condamné par contumace à un total de plus de 50 ans de prison, le président déchu écope de 16 ans de prison supplémentaires pour corruption et fraude immobilière. Partisans et détracteurs lui reconnaissent d'avoir le courage d'entreprendre un tel acte, eu égard à la stature charismatique de son prédécesseur, et d'avoir « sauvé le pays de la déliquescence » du fait de l'état de santé et de l'âge avancé du « combattant suprême » (surnom de Bourguiba). Élu le 2 avril 1989 avec 99,27 % des voix (il est alors le seul candidat), il poursuit la politique de Bourguiba dont il se positionne comme le fils spirituel. Juin: le 12, un couvre-feu est imposé à Tunis et dans quatre régions après des violences salafistes.Ben Ali est condamné à perpétuité pour complicité d'homicides volontaires. L’histoire de la Tunisie est celle d’une nation d’Afrique du Nord indépendante depuis 1956. L’histoire de la Tunisie est celle d’une nation d’Afrique du Nord indépendante depuis 1956.Mais elle s’inscrit au-delà pour couvrir l’histoire du territoire tunisien depuis la période préhistorique du Capsien et la civilisation antique des Puniques, avant que le territoire ne passe sous la domination des Romains, des Vandales puis des Byzantins. L'option en faveur du socialisme comme doctrine économique est déterminante dans le choix du système du parti unique, lequel choix est précipité par le complot avorté de 1962 dans lequel trempent des officiers subalternes, d'anciens résistants et d'anciens partisans de Ben Youssef. JC : Fondation de Carthage par des colonsphéniciens, conduits par la Reine Didon, ou Elyssa. Dès ses origines, le théâtre tunisien s’est voulu missionnaire et s’est assumé comme tel jusqu’aujourd’hui. Le protectorat, instauré à la fin des combats et de la répression des révoltes, s'achève en 1956 avec l'indépendance de la Tunisie La France évacue finalement la base navale en octobre 1963.1964 : nationalisation des terres coloniales et instauration d'une économie planifiée.1969 : émeutes dans le Sahel contre la collectivisation des terres; le gouvernement met fin à l'économie planifiée. 2 mars 1934. Son premier président de la République est Habib Bourguiba , remplacéen 1987 par Zineel-Abidine Ben Ali . Des attaques liées au soutien actif apporté par les Tunisiens à leurs frères de l’Ouest, au nom des liens historiques ancestraux et de la communauté de destin qui liaient les deux peuples. Khalifa Chater, « Changements politiques et exclusion lors de la décolonisation : le cas du Makhzen en Tunisie (1954-1959) », Original de la proclamation de la république (Archives nationales). Il est condamné à six mois de prison ferme. Commencé dans une atmosphère de libéralisme et de laïcisation de la société tunisienne, le long règne de Bourguiba s'achève ainsi dans une lutte sans merci contre la montée de l'islamisme menée par Zine el-Abidine Ben Ali, nommé ministre de l'Intérieur puis Premier ministre. Après de nombreux remous, la Constitution est finalement adoptée le 26 janvier 2014 et Mehdi Jomaa, jusqu'alors ministre de l'Industrie, est chargé de former le nouveau gouvernement, qui est intronisé le 29 janvier. 20 juin : Zine el-Abidine ben Ali et Leïla Trabelsi sont condamnés à trente-cinq ans de prison chacun pour détournement de fonds publics. Ce meurtre secoue l'opinion publique et déclenche de nombreuses manifestations dans tout le pays hostiles à Ennahdha, dont les bureaux sont brûlés et saccagés à Sfax, Monastir, Béja, Gafsa et Gabès[26], les manifestants demandant le départ du gouvernement ainsi que de la troïka au pouvoir en dénonçant leur incompétence. En l'absence des accusés ou de leurs représentants, personne, à l'exception de quelques députés défendant la mémoire de Moncef Bey, ne tempère la violence du discours accusateur, n'en contredit le contenu ou ne conteste les faits invoqués. Le gouvernement compte trois femmes sur 29 membres : Nejla Moalla Harrouch, ministre du Commerce et de l'Artisanat, Amel Karboul, ministre du Tourisme, et Neila Chaabane, secrétaire d’État chargée des Affaires de la femme, de l’Enfance et de la Famille. Le 13 janvier 2011 à 20 h, après l'annonce d'un évènement urgent, le président Zine el-Abidine Ben Ali fait un discours retransmis sur la chaîne télévisée Tunisie 7 ; c'est l'une des rares fois où il parle en arabe dialectal. Celui-ci confirme Ghannouchi comme Premier ministre et lui demande de former un gouvernement d'union nationale dont beaucoup de membres font partie du Rassemblement constitutionnel démocratique (RCD). Son premier président de la République est Habib Bourguiba, remplacé en 1987 par Zine el-Abidine Ben Ali. La conquête de la Tunisie par la France a lieu en 1881, lorsque les troupes françaises pénètrent le territoire de la régence de Tunis, alors sous domination de l'Empire ottoman et source de nombreuses intrigues entre puissances européennes.. De plus, en 1986, le pays passe par une grave crise financière. . C'est ainsi que la monarchie est abolie par la constituante le 25 juillet 1957[10]. Le Conseil de la République, qui est alors la plus haute instance exécutive du pays, décide officiellement l'abandon de la collectivisation, le 2 septembre 1969[17]. Le mouvement de contestation s'étend à l'ensemble de la Tunisie. Noté /5. JC). 22 novembre : Mustapha Ben Jaafar, dirigeant du parti de gauche Ettakatol est élu président de l'Assemblée constituante. La crise est aggravée par le déclenchement de la lutte de succession débutant avec le premier malaise cardiaque de Bourguiba du. Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète. La contestation contre Ennahdha culmine alors que le renversement en Égypte du président islamiste Mohamed Morsi quelques jours plus tôt, le 3 juillet, fait prendre conscience au parti qu'il joue sa survie politique. En 1956, suite à la résistance anti-coloniale, la Tunisie obtint son indépendance. Bien située à la jonction du bassin oriental et du bassin occidental de la Méditerranée, là où le détroit de Sicile la rend proche de l'Europe (140 km), la Tunisie est également le point de croisement de la seule route terrestre qui unit l'Égypte au Maghreb occidental (Algérie et Maroc), et des pistes caravanières qui… Afin de combattre l'analphabétisme, dont le taux est encore extrêmement élevé à l'époque, la loi du 4 novembre, destinée à permettre l'avènement d'une « école nouvelle, moderne, unifiée, gratuite et universelle » est promulguée. Certes, les Capsiens ne sont pas Tunisiens, mais l'anachronisme n'apparaît jamais dans l'article. Lors de la séance de l'assemblée constituante chargée de voter la confiance, plusieurs constituants s'opposent à ce gouvernement, accusant le cabinet de rassembler des partisans de l'ancien régime de Zine el-Abidine Ben Ali, et accusant aussi la ministre du Tourisme désignée de s'être rendue en Israël[32]. Mais elle s’inscrit au-delà pour couvrir l’histoire du territoire tunisien depuis la période préhistorique du Capsien et la civilisation antique des Puniques, avant que le territoire ne passe sous la domination des Romains, des Vandales puis des Byzantins. Cependant, elles tournent mal et les forces de police interviennent en utilisant du gaz lacrymogène et des balles en caoutchouc. Ce dernier s'enfuit le 14 janvier 2011 sous la pression d'une révolte populaire, rapidement devenue révolution. 23 octobre : premières élections libres de l'histoire de la Tunisie. Après une période de « pause de réflexion », Bourguiba choisit Hédi Nouira, connu pour son opposition irréductible à la collectivisation, comme Premier ministre. Le 12 mai 1964[15], les terres détenues par les colons français, et qui s'étendent sur près de 450 000 hectares[16], sont nationalisées. Cette période est surtout marquée par l'irruption de la violence politique : le 18 octobre, le coordinateur de Nidaa Tounes à Tataouine, Lotfi Nagdh, est mortellement blessé à la suite d'une manifestation violente déclenchée par des membres de la Ligue de protection de la révolution[23] ; le 6 février 2013, Chokri Belaïd, un opposant politique, est assassiné en quittant en voiture son domicile du quartier d'El Menzah VI[24],[25]. Le 27 février, celui-ci est remplacé par Béji Caïd Essebsi. 3 mars : le président par intérim Foued Mebazaa annonce l'élection, le 24 juillet, d'une Assemblée constituante. Retrouvez Histoire de la Tunisie contemporaine: De Ferry à Bourguiba 1881-1956 et des millions de livres en stock sur Amazon.fr. Le nouveau gouvernement Larayedh comporte des personnalités indépendantes aux postes de souveraineté (Défense, Intérieur, Affaires étrangères et Justice) mais ne parvient pas à rétablir la confiance. Le 7 mars, Caïd Essebsi nomme son gouvernement avant que le RCD soit dissous deux jours plus tard. Toutefois, si le souverain dispose de ce pouvoir, encore faut-il que les circonstances le lui permettent. Après cette déclaration, l'état d'urgence est décrété : le couvre-feu s'étend de 17 h à 7 h, les forces militaires sont présentes dans les rues et les attroupements en tous genres de plus de trois personnes sont interdits ; les forces de police et militaires sont autorisées à tirer si le besoin s'en fait ressentir. L'histoire de la Tunisie est celle d'une nation d'Afrique du Nord indépendante depuis 1956. Isabelle Mandraud, « Mort de l'opposant tunisien Chokri Belaïd : « On a assassiné un démocrate » ». Certains blocs parlementaires refusent quant à eux de soutenir le gouvernement, arguant qu'il est illégitime car issu du dialogue national[32]. « Meurtre d'un responsable de l'opposition : « un tournant grave » ». Elle avait été le premier … Bourguiba en est désigné président en attendant l'entrée en vigueur de la nouvelle Constitution qui est promulguée le 1er juin 1959[11]. En dépit du fait que l'objectif de scolarisation fixé par la réforme n'est pas atteint dans les délais prévus, du fait de la croissance démographique rapide, les résultats sont positifs dans l'ensemble car l'école devient omniprésente, même dans les zones les plus reculées. Le 3 mars, le président par intérim donne un discours durant lequel il annonce l'élection d'une assemblée constituante qui doit rédiger une nouvelle Constitution. C'est son Premier ministre Mohamed Ghannouchi qui devient le président par intérim, avant que Fouad Mebazaa ne soit proclamé le lendemain par le Conseil constitutionnel en sa qualité de président de la Chambre des députés. Finalement, le pluralisme s'étend lentement et les voix des opposants au pouvoir sont en légère augmentation, Ben Ali obtenant 94,5 % des voix. Sur le plan économique et social, il réussit à moderniser l'économie qui affiche aujourd'hui une prospérité inédite en Afrique. Ainsi, la peur de la rupture joue un rôle majeur dans un certain nombre d'épisodes : Crise des universités : Elle consiste en la multiplication des troubles et tensions qui connaissent leur paroxysme avec les évènements du printemps, Crise du système politique : Le système entre dans la crise dès la fin des années 1960 du fait de l'isolement de la direction, de la fermeture de tous les canaux d'expression et de la marginalisation d'une partie importante des compétences. « L'Assemblée tunisienne accorde sa confiance au gouvernement ». Avec le temps, j’ai rassemblé plus de 700 photos. En dépit de certains déséquilibres enregistrés durant cette période, cette décennie est celle de la réaffirmation de la prééminence du rendement et de la rentabilité économiques, ce qui entraîne l'accroissement du rythme de la production et la réalisation d'une vraie embellie économique, surtout durant la première moitié des années 1970, à la faveur du renchérissement des hydrocarbures (la Tunisie dégageant alors un excédent exportable) et de la succession de plusieurs années pluvieuses pour l'agriculture. Sur le plan de la sécurité, le régime se prévaut d'avoir épargné au pays les convulsions islamistes qui ensanglantent l'Algérie voisine, grâce à la neutralisation du parti Ennahdha. Bien accueillie par une large partie de la population et par l’opposition, cette initiative se heurte à l'hostilité farouche de son propre parti et de son allié, le CPR[29]. L’élection du 24 octobre 1999 est la première élection présidentielle pluraliste (trois candidats), quoique le président Ben Ali ait été réélu avec un score (99,44 %) comparable aux élections précédentes. « Tunisie : un mort dans le Sud lors de violences entre adversaires politiques », Assemblée nationale constituante tunisienne de 1956, Sommet mondial sur la société de l'information, Rassemblement constitutionnel démocratique, Assemblée nationale constituante tunisienne de 2011, Instance supérieure indépendante pour les élections. Mohamed Charfi : Ce sont effectivement la Turquie et la Tunisie qui sont allées le plus loin dans la voie de la modernisation, avec les expériences d’Atatürk et de Bourguiba. Ce même jour, après environ un mois de crise sociale, le président Ben Ali limoge son gouvernement et prévoit des élections législatives anticipées dans les six mois. JC : Les trois guerres puniques contre Romedonnent lieu, entre autres, à la fantastique expédition conduitepar Hannibal qui a traversé les Alpes avec ses éléphants(218- 202 Av. Ennahdha se voit accusée d'avoir fomenté cet assassinat[27] ou, à tout le moins, d'avoir failli à assurer la sécurité du pays. Trois jours après l'indépendance, le 20 mars 1956[2], une assemblée constituante est élue en application du décret du 29 décembre 1955[3] pris sur proposition du Premier ministre Tahar Ben Ammar. Nommé Premier ministre en 1956, Habib Bourguiba accepte dans un premier temps de gouverner sans régner. Au printemps 2000, une crise politique est déclenchée par la grève de la faim du journaliste Taoufik Ben Brik (correspondant de La Croix). Le même jour, M'dhaffer, chargé du Développement administratif, démissionne également de ses fonctions ministérielles ; Morjane démissionne quant à lui du gouvernement le 27 janvier, quelques heures avant un nouveau remaniement. L'ouvrage entame son sujet sur une présentation de la situation précoloniale du pays (I.). L'assemblée constituante est élue le 23 octobre 2011 au scrutin de liste à la proportionnelle, avec une parité hommes-femmes et une répartition au plus fort reste. Cinq ans plus tard, une nouvelle réforme constitutionnelle ouvre aux dirigeants des partis politiques (en poste depuis au moins 5 ans) la possibilité de se présenter à l’élection présidentielle. Les principales institutions tunisiennes sont « tunisifiées » comme la sûreté intérieure et extérieure, la magistrature, l'information, l'appareil diplomatique et l'administration. La répression fait plus de 200 morts.1983-1984 : "émeutes du pain" dans le sud du pays et à Tunis.1987 : Habib Bourguiba est déposé pour "sénilité" par le premier ministre Zine el-Abidine ben Ali qui lui succède.1988 : signature du Pacte national entre le pouvoir et les principales forces politiques à l'exception des islamistes.1989 : Zine el-Abidine ben Ali est élu président avec 99,27% des voix.1991 : la répression s'abat sur le parti islamiste Ennahda.1994 : candidat unique, le président Ben Ali est réélu avec 99,9% des voix.1999 : troisième réélection de Ben Ali avec 99,4% des suffrages.Avril 2000 : décès de Habib Bourguiba.Grève de la faim du journaliste contestataire Taoufik Ben Brik.Avril 2002 : 19 personnes sont tuées dans un attentat contre la synagogue de Djerba, revendiqué par Al Qaïda.Mai 2002 : un référendum constitutionnel adopté par 99,52% des électeurs autorise le renouvellement sans limite des candidatures à la présidence de la République.Septembre 2002 : libération du dirigeant du Parti communiste Hamma Hammami, qui a purgé une peine de onze années d'emprisonnement pour " appartenance à organisation illégale ".Octobre 2004 : Ben Ali réélu pour la quatrième fois avec 94,49 % des voix.Octobre-novembre 2005 : grève de la faim d'opposants, dont des islamistes, pour la défense des libertés publiques.Octobre 2006 : Tunis rompt ses relations avec le Qatar pour protester contre la diffusion, par la chaîne de télévision qatarie Al-Jazira, d'interviews de l'opposant tunisien, Moncef Marzouki.Janvier 2007 : des affrontements ont lieu entre les forces de sécurité et un groupe salafiste près de Tunis. Dans ce contexte économique, de nombreuses crises émergent : Cette situation favorise la montée de l'islamisme qui mène le pays au bord de la guerre civile avec des émeutes de plus en plus vives. de l’histoire de la Franc-maçonnerie, en Tunisie, des origines, aux premières décennies La Franc-maçonnerie en Tunisie à l’épreuve de la colonisation (1930-1956) Cahiers de la Méditerranée, 72 | 2006 1. du XXe siècle a été, vraisemblablement, dictée par l’état de sa documentation3. Répondant à ces accusations, Jomaa déclare qu'il ne dispose pas d’un programme détaillé mais que plusieurs points sont importants pour lui : l'organisation d'élections transparentes, la sortie de la crise économique, la création d'emplois, la révision des nominations effectuées par les précédents cabinets, la dissolution des Ligues de protection de la révolution ainsi que la lutte contre la corruption[32]. Le gouvernement Jebali obtient la confiance de l'assemblée le 23 décembre, par 154 voix pour, 38 contre et 11 abstentions[20], et entre en fonctions le 26 décembre. Covid-19 : les fêtes de fin d'année, incubateurs de la troisièm... Sylvain Fort : La culture n'est pas un statut mais une liberté, Marion Van Renterghem : Angela Merkel, la dernière séance, Robin Rivaton : La décennie 2020 ou le règne des États, COMPARATIF SMARTPHONE avec Meilleurmobile, GUIDE DEFISCALISATION avec L'Express Votre Argent.
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